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Wololalo

Chants et musiques des esclaves africains à Cuba et en Haïti

La conquête puis l’exploitation du « Nouveau Monde »  ainsi que la déportation massive des africains a généré un des plus grands brassage de population, mêlant cultures locales, africaines et européennes. Wololalo, propose un parcours à travers ces musiques métisses issues du creuset bouillonnant de la créolité.

Au programme, percussions, danses et chants traditionnels pour voyager et découvrir autrement la plus grande île des Caraïbes.

Dans l’histoire tourmentée des Antilles,  la traite et l’esclavage ont joué un rôle essentiel pour l’émergence de nouvelles cultures propres à chaque île. Cuba, la plus grande, accueille une population d’origine africaine très importante et diversifiée. Les options politiques des conquérants ont permis d’y « conserver » des répertoires d’origines africaines. Pour exercer encore plus de contrôle sur les esclaves, les maîtres autorisaient ou interdisaient des pratiques « festives » le dimanche et les jours fériés. Les esclaves déjouaient ces interdits en recyclant des objets du quotidien ou utilisaient leurs corps pour faire des instruments de musique. Sous le couvert du carnaval ou des rites catholiques, leurs origines ancestrales s’exprimaient au grand jour, dissimulées dans un syncrétisme parfait.

Ce spectacle est l’occasion d’explorer ces pratiques métissées, souvent méconnues de l’Afrique à Cuba. En passant par Haïti, l’Espagne et la France, « Wololalo » se propose de reconnaître et rendre hommage à cette culture née du tragique commerce triangulaire.

Ils sont venus ce soir où le tam tam roulait de rythme en rythme, la frénésie des yeux, la frénésie des mains, la frénésie des pieds de statues. DEPUIS combien de MOI sont morts, depuis qu’ils sont venus ce soir où le tam tam roulait de rythme en rythme, la frénésie des yeux, la frénésie des mains, la frénésie des pieds de statues. Ils sont venus ce soir. Léon G.Damas (Cayenne 1912) / Extrait de «Pigments» (1937